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«La Fraternité constitue notre ADN politique, social, philosophique et historique» (référents laïcité des INSPÉ des académies de Lille, Bordeaux et Reims)

Entretien avec Corinne Vézirian, historienne, Christophe Miqueu, philosophe et Isabelle de Mecquenem, philosophe membre du Conseil des sages de la Laïcité, référents laïcité des INSPÉ de l’académie de Lille, Bordeaux et Reims.

Le thème de la journée d’études sur la laïcité organisée le 30 septembre 2020 par l’INSPÉ de l’académie de Lille et le Réseau des INSPÉ portait sur le lien entre laïcité et fraternité. Pourriez-vous éclairer les contextes historique, philosophique et politique d’apparition du principe de fraternité dans la devise républicaine française ?

Corinne Vézirian, historienne et référente laïcité de l’INSPÉ de l’académie de Lille – Hauts-de-France : « La devise républicaine défie d’une certaine manière notre mémoire et nos représentations. Assez naturellement, nous imaginons un triptyque cohérent et ancré dans la période révolutionnaire. Si la liberté, l’égalité et la fraternité offrent la perspective d’un idéal républicain, cette association n’est pas toujours allée de soi.

Le rapprochement des concepts de liberté et d’égalité est récurrent sous les Lumières, en particulier chez Rousseau et Locke. Mais, c’est en 1790 dans un discours sur l’organisation des gardes nationales que Robespierre propose l’inscription « Liberté, Égalité, Fraternité » sur les uniformes et les drapeaux. Son projet n’est cependant pas adopté.

La devise tombe alors en désuétude sous l’Empire, comme beaucoup de symboles révolutionnaires. Lors de la Révolution de 1848, elle réapparait et s’inscrit dans la constitution. L’Église accepte alors cette triade, peut-être parce qu’elle y voit l’influence et la manifestation de valeurs chrétiennes. Les prêtres eux-mêmes vont alors bénir les arbres de la liberté.

Écartée par le Second Empire, la devise s’impose sous la IIIe République malgré quelques résistances, y compris au sein des républicains. Les discussions sont nourries et passionnées : faut-il préférer la solidarité à l’égalité ? Quant à la connotation religieuse de la fraternité, elle ne fait pas l’unanimité.  Dès le 14 juillet 1880, la devise est inscrite sur le fronton des édifices publics.

Elle figure ensuite dans les constitutions de 1946 et 1958, constitue notre ADN politique, social, philosophique et historique et fait partie intégrante de notre patrimoine national. La fraternité, concept qui parait parfois le plus évasif des trois, est pourtant la substantifique moelle de la devise, celle qui permet justement de donner la dimension intégrative de la liberté et de l’égalité. »


Pourquoi selon vous la fraternité a-t-elle été retenue pour notre devise, plutôt que la solidarité, qui a fait à la même époque l’objet de nombreux développements philosophico-politiques, et qui s’est traduite concrètement dans les institutions sociales que nous connaissons encore aujourd’hui en France ?

Christophe Miqueu, philosophe, référent laïcité de l’Inspé de l’académie de Bordeaux : « Il me semble que le problème de la distinction entre fraternité et solidarité est plus complexe que ce que la question sous-tend. La fraternité, si l’on se contente de la définir du point de vue du triptyque de la devise républicaine française, c’est d’abord l’incarnation concrète de l’égale liberté, de la réciprocité qui unit les deux premiers principes, liberté et égalité. Elle renvoie à ce que les révolutionnaires appelaient l’amour de l’égalité, l’amour des lois, autrement dit à ce qui garantit la vie commune, loin de tous les privilèges et autres ordres qui caractérisaient l’Ancien régime.

Plus classiquement on la rattachait à l’amour de la patrie, renvoyant par-là à l’appartenance première du citoyen à la communauté politique pour définir son identité : le caractère holiste de cette amitié civique explique sans doute pourquoi on retrouve la même dimension dans le concept de fraternité. Cette dimension politique majeure suppose que, qui que nous soyons au sein de la société politique, nous puissions vivre côte à côte comme des frères sous la seule conduite de la loi républicaine qui fait de nous des égaux et garantit la liberté commune. La fraternité suppose donc une considération collective, celle d’un « nous » en construction au sortir de siècles d’asservissement politique avant même l’affirmation d’un « je ». Ce « nous » commun est le socle indispensable de la république alors naissante.

Le terme de fraternité est officialisé dans le préambule de la Constitution de 1848 et l’article 8 énonce très clairement pour la première fois combien la dimension sociale de ce concept est essentielle, en indiquant que la République « doit, par une assistance fraternelle, assurer l’existence des citoyens nécessiteux, soit en leur procurant du travail dans les limites de ses ressources, soit en donnant, à défaut de la famille, des secours à ceux qui sont hors d’état de travailler ».

Le concept de solidarité indique lui plutôt une appréhension plus individuelle de la problématique du lien social. Le point de départ de la réflexion n’est pas la communauté civique elle-même, mais l’individu-citoyen. Léon Bourgeois identifie par ce concept la nouvelle philosophie républicaine solidariste qu’il appelle de ses vœux, très en lien avec le radical-socialisme, comme une troisième voie entre libéralisme et socialisme. En cette fin du 19è siècle où le concept de solidarité va monter en puissance, il offre une première articulation claire entre les deux concepts : « La formule de la Révolution française est : Liberté, Égalité, Fraternité. Nous n’entendons rien abandonner de cette formule. Nos observations tendent simplement à modifier l’ordre de ces trois termes. La solidarité est le fait premier, antérieur à toute organisation sociale ; elle est en même temps la raison d’être objective de la fraternité. C’est par elle qu’il faut commencer ». Ainsi, si nous sommes frères, ce qui nous donne l’impératif d’être solidaires, c’est parce que nous sommes effectivement solidaires que nous pourrons « être unis comme des frères » (Borgetto).

Au final, si les deux concepts se sont donc souvent croisés, si leur articulation politico-philosophique existe depuis le départ, il reste donc très discutable de dire que c’est le concept de solidarité seul qui a conduit à l’édification de nos institutions sociales. Ainsi, le socle propre au concept de fraternité est tout autant celui sur lequel se sont construites concrètement nos institutions sociales, notamment à partir de l’héritage de 1848 lorsque les travailleurs ont mis en avant leur appropriation de la république en prenant au sérieux ce concept de fraternité pour commencer à déployer sa coloration sociale. Et c’est clairement par la réaffirmation de la fraternité que le système national de protection sociale s’est mis en place au lendemain de la seconde guerre mondiale.

Existe-t-il un lien historique et/ou philosophique, une généalogie commune, entre les principes de fraternité et de laïcité en France ?

Isabelle de Mecquenem, philosophe, référente laïcité de l’Inspé de l’académie de Reims et membre du Conseil des Sages de la Laïcité« Retracer l’histoire de la fraternité comme sentiment découlant d’une commune appartenance à l’humaine condition nous renverrait à des sources bien antérieures à l’invention du principe de laïcité et à son institutionnalisation, et des sources de nature pré-politique voire anti-politique, tel le message évangélique à vocation universelle.

Dans Les deux sources de la morale et de la religion publié en 1932, à une époque de montée des périls en Europe, Bergson s’est penché sur les origines de la fraternité, et, qu’elles soient religieuses, comme le christianisme, ou philosophiques, comme le stoïcisme antique ou le rationalisme des Lumières, il assimilait sans équivoque la fraternité à une forme d’amour.

Dans un passage plus précis encore, au sujet de la démocratie au sens moderne du mot -mais pour Bergson, seul le sens moderne est valable- , la liberté et l’égalité sont conçues comme un « cadre » que la fraternité vient « remplir ». Ces métaphores attestent l’hétérogénéité de notions que notre devise républicaine réunit et nivelle. Or, la fraternité exprime plutôt la recherche d’un fondement anthropologique du politique et tente, dans son occurrence française, de donner un nom et un visage avenant à notre modèle de citoyenneté réputé abstrait et désincarné dont fait partie la laïcité.

À travers ces quelques indices, on devine que si les généalogies et l’histoire longue du principe de laïcité et de la fraternité sont disjointes, en revanche ces deux notions peuvent s’articuler l’une à l’autre, comme on l’a vu à divers moments historiques fondateurs pour la laïcité en France, que ce soit pendant la Révolution française ou la Seconde république, et que cette articulation est une décision politique.

Reste que la fraternité transposée  dans ce domaine reste incongrue, car elle est un appel, une ligne de fuite. Finalement, la fraternité nous permet de percevoir les carences de la « communauté des citoyens » c’est-à-dire du lien égalitaire sans transcendance au sein du formalisme laïque, tout autant que les excès de pouvoir à travers la « fraternité forcée » dénoncée par Leszek Kolakowski au sujet des régimes communistes. À ce titre, elle est bien et demeure une valeur qui nous donne un crible normatif sur la réalité. »

La fraternité comme devise républicaine et la laïcité comme principe juridique supposent-ils l’existence d’une fraternité universelle ou bien plutôt un mouvement, une volonté de fraterniser que chaque citoyen devrait cultiver ?

Christophe Miqueu : « Il me semble que la laïcité comme principe juridico-politique qui conditionne la vie commune implique ces deux approches de la fraternité.

Du point de vue de la fraternité universelle, la laïcité implique un respect absolu de l’autre comme frère, un respect tout à la fois de son altérité et de cette identité civique partagée. Le frère est comme le concitoyen une abstraction volontaire destinée à faire entendre que tout concitoyen est uni à moi dans un même cadre qui est celui de la communauté civique : à ce titre, le devoir de respecter ses droits fondamentaux est un impératif catégorique sur le plan moral, car mettre en cause ce respect absolu serait mettre en cause la communauté civique elle-même. On comprend également qu’une république fraternelle et laïque ne peut supporter sans contradiction le racisme, l’antisémitisme, la xénophobie, comme toutes les formes de discrimination ou d’exploitation. Elle s’y oppose et les combat par principe.

Du point de vue de la fraternité concitoyenne, la laïcité implique aussi cette définition, non plus figée mais en mouvement, d’une dynamique républicaine de concrétisation du lien civique par une affirmation marquée de ce qu’exige effectivement la vie en commun. Ce n’est pas là simplement une volonté de fraterniser que chaque citoyen cultive, mais bien une nécessité de traduire collectivement la fraternité civique par une politique publique de solidarité sociale concrète destinée à rendre l’existence de chaque citoyen digne d’être vécue.

La fraternité ne se réduit pas en effet à un lien affectif entre concitoyens. Elle relève d’une dynamique politique véritable. C’est dans ce cadre que prend sens par exemple l’existence de la sécurité sociale, du chômage ou de la retraite. De manière générale, l’idée de protection sociale dans toutes ses déclinaisons possibles s’explique dans un tel cadre de réciprocité entre la République et les Citoyens.

Cette articulation entre République fraternelle et question sociale est cependant l’objet de débats incessants jusqu’à aujourd’hui au sein de la pensée républicaine. Elle a été déployée progressivement à mesure que l’Etat républicain, dans le cadre de son institutionnalisation, s’est retrouvé capable de répondre précisément à l’exigence de droits sociaux en complément de la citoyenneté politique.

Dès 1848, avec la définition que proposait de la République fraternelle Renouvier dans son Manuel républicain de l’homme et du citoyen, deux piliers étaient notamment identifiés : le droit au travail et le droit à l’instruction. Cultiver la fraternité civique, c’est alors surtout cultiver de nouveaux droits sociaux fondamentaux. La dynamique de la fraternisation civique obéit en effet ici au mouvement par lequel les citoyens de la République elle-même s’approprient la question sociale et y répondent dans le temps long et complexe qui est celui de la mise en œuvre des conquêtes fondamentales. »

Isabelle de Mecquenem : « Je trouve la perspective de la fraternisation bien plus intéressante que celle, universaliste et formaliste, qui se limite à présupposer l’existence d’une fraternité statique et gravée dans le marbre. La fraternisation représente la « scène primitive » de la fraternité à l’état incandescent.  Rousseau l’a magnifiquement décrite dans sa Lettre à d’Alembert où il évoque son souvenir d’une fête improvisée après le repas en commun des soldats du régiment de Saint-Gervais, constitué de plusieurs centaines d’individus : «  Il résulta de tout cela un attendrissement général que je ne saurais peindre, mais que, dans l’allégresse universelle, on éprouve assez naturellement au milieu de tout ce qui nous est cher. Mon père en m’embrassant fut saisi d’un tressaillement que je crois sentir et partager encore. « Jean-Jacques, me disait-il, aime ton pays. Vois-tu ces bons Genevois ? Ils sont tous frères, la joie et la concorde règnent au milieu d’eux ».

La force de la fraternisation est de constituer une expérience à la différence de la fraternité, symbole ou représentation, et de ratifier ouvertement le caractère d’effusion d’un sentiment à rebours de notre culture politique dominante. En 1848, la fraternité s’est concrétisée par la fraternisation entre les deux classes opposées : les prolétaires et les bourgeois. Le droit à l’instruction a pris un nouvel essor à cette époque qui a défini le programme républicain de l’instruction populaire.

Pourtant, cette idée se réfère à une autre expérience, celle de la guerre que Kant considérait comme le mal absolu. La réconciliation des anciens ennemis renvoie ainsi amèrement à « la paix des cimetières » évoquée ironiquement par l’auteur du Projet de paix perpétuelle en 1795.  S’agit-il alors de réintroduire le clivage ami/ennemi ou vainqueurs/vaincus à l’intérieur même de nos démocraties pluralistes en lui appliquant le remède lénifiant de la fraternisation ? Non, il s’agit plutôt de prendre en considération l’imaginaire de la guerre qui continue d’agir à travers les antagonismes sociaux et politiques, comme les inégalités et les discriminations. Peut-être serions-nous ainsi aussi plus lucides. »

Une fois la fraternité définie et envisagée, comment les enseignants peuvent-ils s’emparer de cette valeur dans leur enseignement ?

Corinne Vézirian : « L’enjeu est effectivement à la hauteur de la valeur ! Comment les formateurs en INSPE peuvent-ils outiller les enseignants afin de leur permettre d’appréhender d’une part la fraternité et d’autre part les aider à transmettre sa dimension vivante et humaniste ? Comment éviter l’écueil de la rigidité et de l’inaccessibilité qui peuvent rendre la fraternité absconse ? Le défi est réel puisque la valeur est elle-même complexe à définir.

Première nécessité pour l’enseignant : s’interroger sur le sens du concept, sa définition, sa richesse, sa pluralité et son infinitude. Le croisement de la philosophie, de la sociologie et de l’histoire rappelle ainsi l’importance de l’approche globale qui doit prévaloir dans la formation des enseignants. »

Christophe Miqueu : « Il me semble en effet primordial de s’emparer d’abord de la fraternité par l’exercice de la raison, c’est-à-dire de rappeler sa qualité de principe rationnel, intelligible par tous. Le principe suppose en effet d’emblée un raisonnement, il est un point de départ, ce par quoi l’on commence dans le raisonnement, et exige donc d’être accessible rationnellement. Sans doute est-ce là une manière d’aborder les choses qui impose la distance nécessaire et permet le développement de la réflexion critique.

Mais l’enjeu véritable aujourd’hui est l’irrigation dans tout l’enseignement de l’exigence démocratique de fraternité.

Corinne Vézirian : « C’est la deuxième nécessité : L’enseignant doit faire l’expérience du raisonnement et du jugement à partir de l’analyse de cas concrets.  Par exemple, une fête est-elle toujours fraternelle ?  L’entre-soi fraternel est-il véritablement un exemple de fraternité ?  Ou bien encore la fraternité est-elle un plaisir de la pensée ou une pratique du quotidien ?

Christophe Miqueu : « Chacun a en tête les multiples efforts pédagogiques au quotidien des enseignants, en dépit de contextes de travail souvent très difficiles, pour valoriser toutes les formes de partage effectif au sein de la classe, d’autonomisation, de collaboration, de participations et d’échanges, où cette exigence, cette forme de vie que génère une sociabilisation fraternelle peut s’expérimenter au quotidien. La fraternité au cœur de l’enseignement et de l’école peut sans doute nous mener loin.

Mais comment faire vivre la fraternité dans un univers scolaire concurrentiel, souvent coercitif et isolant les élèves dans leur individualité ? Si l’école a pour finalité de former des citoyens éclairés et confraternels, alors elle ne peut être guidée par les seules exigences de l’individualisme et de l’employabilité. Bien sûr, de ce point de vue-là, ce n’est pas seulement l’ordre scolaire qui mériterait d’être interrogé, mais l’ordre politique et social lui-même, dont le premier dépend directement. »

Corinne Vézirian :«  L’enseignant doit provoquer les conditions pour développer la culture de l’engagement. L’EMC, le parcours citoyen et les pratiques dynamiques de la pédagogie (le débat argumenté et la discussion réglée), dans le cadre déterminé des travaux de coopération sont autant d’occasions d’expérimenter la face active de la fraternité.

Les projets de classe autour de la solidarité internationale ou bien encore qui s’inscrivent dans une dimension plus locale à l’échelle de la classe sont essentiels à la mise en réel. En effet, les mécanismes de réflexion initiés ne peuvent pas en rester à des idéaux abstraits perçus alors comme inatteignables. Sublimer une valeur, n’est-ce pas tout simplement la vivre et la faire vivre ? »

Isabelle de Mecquenem : « Je prendrai quant à moi pour repère le Guide républicain initié par le philosophe Luc Ferry en tant que ministre de l’éducation nationale, et publié sous l’égide de ce même ministère en 2004, car celui-ci ne comporte pas l’occurrence « Fraternité » à son Abécédaire, alors qu’il fut conçu comme un manuel de référence pour les enseignants dans la conjoncture de la promulgation de la loi du 15 mars 2004, fruit des travaux de la Commission sur l’application du principe de laïcité dans la République, dite « commission Stasi » du nom de son président qui était à l’époque médiateur de la République.

S’agit-il d’un oubli symptomatique désignant la fraternité comme une intruse dérangeante pour l’équilibre des valeurs républicaines ? On peut soutenir au contraire que la fraternité sous-tend et relie quasiment toutes les notions de l’Abécédaire, de la première « Antiracisme » à la dernière « Tolérance ». Mais surtout, elle apparaît explicitement à l’article « Laïcité », dont l’auteur est Bernard Stasi, qui affirme ceci « Mais la laïcité, c’est aussi et surtout la fraternité » donnant pour « mission » à la laïcité « de créer les conditions  permettant à tous de vivre ensemble dans le respect réciproque et dans l’attachement commun à un certain nombre de valeurs ». Si je m’inspire de cet exemple, tous les enseignements peuvent être sous-tendus et reliés par l’esprit de fraternité, sans oublier les projets et les pratiques pédagogiques qui permettent d’en faire l’expérience vive. Mais cela, les enseignants le savent déjà, heureusement. »

Quelques références bibliographiques :

  • L’idée républicaine aujourd’hui. Guide républicain, co-édition Delagrave, CNDP et ministère de l’éducation nationale, Paris, 2004
  • Bergson Henri, Les deux sources de la morale et de la religion, 1932.
  • Bidar Abdennour, Plaidoyer pour la fraternité, 2015.
  • Bourgeois Léon, Solidarité, 1896
  • Chalier Catherine, La Fraternité, un espoir en clair obscur, 2004
  • Cohen Albert, Ô vous, frères humains, 1972
  • Debray Regis, Le moment fraternité, 2009
  • Jellab Aziz, Une fraternité à construire, essai sur le vivre ensemble dans la société française contemporaine, 2019
  • Morin Edgar, La fraternité, pourquoi ? Actes sud, 2019.
  • Renouvier Charles, Manuel républicain de l’homme et du citoyen, 1848
  • Tosel André, Nous citoyens, laïques et fraternels? 2011
  • Et sur France Culture : https://www.franceculture.fr/emissions/le-mot-de-la-semaine/la-fraternite-parent-pauvre-mais-endurant-du-triptyque-republicain

 

Visionnez (ou revisionnez) les temps forts de la journée d’études « Laïcité & fraternité » organisée par le Réseau des INSPÉ et l’INSPÉ Lille HdF

Conférence : La laïcité, une promesse de fraternité

Gwenaële CALVÈS, Professeure de droit public, CY Cergy Paris Université

Conférence et clôture de la journée d’études

  • Conférence : Abdennour BIDAR, philosophe, inspecteur général, membre du Conseil des sages de la laïcité
  •  Clôture de la journée d’études : Nicolas SEMBEL, référent Laïcité de l’INSPÉ Aix Marseille – Isabelle de MECQUENEM, membre du Conseil des sages de la laïcité

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